Cette approche vise à illustrer l'évolution de la tache urbaine et les caractéristiques des paysages urbains sur des communes ayant des configurations géographiques, une histoire, des dynamiques et un poids de population différents.
Les quatre communes retenues en COTECH sont : Barcelonnette, Digne-les-Bains, Oraison et Banon. L'objet n'est pas de stigmatiser ces quatre communes mais de mettre en évidence la représentativité de leurs dynamiques.

La tache urbaine a été cartographiée par la DDT 04. La méthode utilisée repose sur l'exploitation des plans cadastraux informatisés et les données "MAJIC" (Mise à jour des informations cadastrales) de la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Il s'agit des informations de la matrice cadastrale qui complètent le plan parmi lesquelles figure la date de construction des bâtiments.
Cette information permet donc d'attribuer une date à un bâtiment et à une parcelle bâtie. La date du bâtiment le plus ancien est retenue pour tous les bâtiments d'une même parcelle. Lorsque l'année de construction n'est pas renseignée, en particulier dans les zones d'activités ou commerciales, ces surfaces bâties apparaissent en datation "indéterminée" mais sont comptabilisées in fine dans le bilan des surfaces actuellement construites.
Les cartes de la tache urbaine spatialisent ainsi les espaces bâtis avant 1968, les espaces construits entre 1968 et 2014 (qui reflètent les dynamiques de ces dernières décennies et la consommation d'espace) et les zones d'activités.

La tache urbaine a été cartographiée par la DDT 04. La méthode utilisée repose sur l'exploitation des plans cadastraux informatisés et les données "MAJIC" de la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Ces données informent sur les propriétaires, les parcelles bâties ou non bâties, les propriétés divisées en lots, les lots de copropriétés, le répertoire des voies, la date de construction des bâtiments ...

Cette dernière information permet donc d'attribuer une date à un bâtiment et à une parcelle bâtie. La date du bâtiment le plus ancien est retenue pour tous les bâtiments d'une même parcelle. Lorsque l'année de construction n'est pas renseignée, en particulier dans les zones d'activités ou commerciales, ces surfaces bâties apparaissent en datation "indéterminée" mais sont comptabilisées in fine dans le bilan des surfaces actuellement construites.
Les cartes de la tache urbaine spatialisent ainsi les espaces bâtis avant 1964, les espaces construits entre 1964 et 2014 (qui reflètent les dynamiques de ces dernières décennies et la consommation d'espace) et les zones d'activités.

Cette analyse met en évidence des mécanismes d'évolution, des phénomènes de banalisation récurrents, mais aussi des spécificités et des réponses locales à valoriser comme exemple de développement raisonné et de qualité des paysages urbains.

Les constantes sur les quatre communes étudiées concernent :

  • La très forte consommation d'espace par rapport à l'augmentation de la population, qui n'est plus tenable à l'avenir dans une optique de développement durable
  • L'étalement urbain se traduit par des silhouettes bâties en concurrence avec des points d'appel patrimoniaux qui auraient du rester des repères lisibles et attractifs : village perché, clocher d'église ou beffroi, patrimoine militaire ou civil ...
  • Un développement généralisé sous forme d'habitat pavillonnaire, dans des quartiers juxtaposés sans liens fonctionnels et de plus en plus éloignés des centres anciens
  • L'étirement des espaces bâti le long des routes, induit des premiers plans paysagers banalisés, renforcés par la présence de réseaux aériens, de publicités et d'infrastructures sans caractère urbain
  • Des zones économiques et commerciales banales, sans qualité architecturale, paysagère ni environnementale, scellent l'image d'entrée des communes
  • L'entretien et la rénovation du bâti dans les centres anciens donne une image qualitative et attractive, favorable au maintien de l'habitat, à la présence de commerces et à des visites touristiques
  • La création d'équipements et de services proches du centre ancien repose sur une forte volonté politique et permet sur le long terme de faire vivre le cœur de commune
  • Les réfections de revêtement de rue (notamment en calade) et de placettes, l'entretien des fontaines, l'installation de mobilier ... favorisent la fréquentation des espaces publics
  • Le stationnement consomme beaucoup d'espace au contact des centres anciens
  • Les plantations dans les espaces urbains correspondent souvent à des alignements anciens d'arbres, non renouvelés. Les espaces verts, les trames vertes et bleues et "la nature en ville" sont peu développés

L'ensemble de ces thématiques recoupent les constats, les objectifs de qualité paysagère et les recommandations développés dans l'atlas, dans les chapitres concernant "le paysage au cœur de l'aménagement du territoire".