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Dans ce secteur, les maisons typiquement montagnardes, sont de solides constructions horizontales. La présence de la neige impose des toitures à pente plus importante (environ 40 %). Les toitures sont couvertes de différents matériaux : la tuile écaille, l’ardoise, le bardeau de bois et la lauze. Ce type d’habitat apparaît au-dessus de 1000 mètres d’altitude, lorsque le relief et les conditions climatiques exigent une architecture capable de s’adapter à des situations extrêmes. Les villages sont situés sur les adrets et leurs maisons sont rarement mitoyennes. Seules les villes présentent des maisons hautes et étroites collées les unes aux autres.

La haute montagne La haute montagne La haute montagne La haute montagne

Les volumes sont d’aspect massif et l’influence dauphinoise est souvent présente. Ce sont de gros blocs où se retrouvaient toutes les activités, les hommes et le bétail. Le logement humain se trouvait à l’étage, accessible par un escalier extérieur et des passerelles. Les toitures à deux pans réguliers sont parfois coupées sur un coté et débordent fortement pour protéger les balcons de la neige. Les pignons sont parfois bardés de bois. Les murs sont souvent en pierre apparente mais peuvent être partiellement revêtus d’un enduit grossier.

La haute montagne

Les ouvertures sont peu nombreuses pour conserver un bon isolement thermique. Leur taille résulte de leur fonction, les plus grandes sont pour l’accès du bétail et du matériel agricole. Les fenêtres, petites, sont plus hautes que larges. Ces maisons dépassent rarement deux niveaux plus les combles où on stockait le foin.

L’accès au grenier se faisait par l’arrière de la maison par une passerelle, parfois couverte, constituée de terre, de pierre et de bois. Dans les villages plus denses, des poulies permettaient de hisser la paille dans les combles.

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Dans ces hautes vallées, une tradition de migration a toujours existé, que ce soit une migration d’été vers les prés de fauche, ou une migration de colportage. Pour des raisons économiques, la montagne a toujours été exploitée jusqu’à très haute altitude. Les « meyres », sont des habitats uniquement temporaires qui répondent aux besoins précis du temps de l’estive. Elles regroupent deux à trois bâtiments robustes, adossés les uns aux autres près d’un point d’eau, toujours bâtis dans le sens de la pente et à l’abri des couloirs d’avalanche. Elles sont construites fort simplement avec des matériaux locaux.