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Durant la fin du XIXe et le début du XXe siècle, le département connaît de gigantesques bouleversements dans le domaine des forêts. Les espaces collinéens et montagnards sont intensément déboisés et subissent le ruissellement et la dégradation de leurs versants.

La densité de population, l’exploitation du bois pour la construction, le chauffage ou la cuisson des fours étaient les causes anciennes de cette ruine écologique. A celles-ci s’ajouta une extension de l’élevage, accompagnant l’exode rural : pour étendre les pâturages, les boisements furent coupés et le surpâturage constaté localement.

Les Paysages Forestiers

C’est en prenant conscience de ce véritable désastre que les services de l’Etat organisèrent un reboisement systématique et un réenherbement des vastes surfaces dénudées, ainsi que de multiples barrages sur les ruisseaux torrentiels (service de Restauration des Terrains en Montagne). Les boisements sont essentiellement reconstitués de pins noirs et de mélèzes. Cet effort coïncide avec un repeuplement végétal naturel plus lent permis par la désertification humaine.