H – PAYSAGE ENTRE LURE ET LUBERON

Bloc diagramme - Enjeux et objectifs de qualité paysagère

Sauvegarder l'identité des paysages ruraux entre la montagne de Lure et le Luberon
Préserver les villages perchés, réinvestir les centres anciens et stopper les extensions sous forme de lotissement
Valoriser le patrimoine bâti de pays
Maitriser la dissémination des centrales photovoltaïques

UNITES PAYSAGERES : 4 Pays des Ponchons , 5 Piémont de Lure, 6 Pays de Forcalquier, 7 Les collines de Vachères, 8 Le pays d'Oppedette, 9 La vallée de Reillanne

COMMUNES : Aubenas-les-Alpes, Aubignosc, Banon, Céreste, Châteauneuf-Val-Saint-Donat, Château-Arnoux-Saint-Auban, Cruis, Dauphin, Fontienne, Forcalquier, Ganagobie, La Brillanne, Lardiers, L’Hospitalet, Limans, La Rochegiron, Lurs, Mallefougasse, Mane, Montfort, Montlaux, Montsalier, Niozelles, Ongles, Oppedette, Peipin, Pierrerue, Peyruis, Redortiers, Reillanne, Revest-des-Brousses, Sainte-Croix-à-Lauze, Revest-Saint-Martin, Saint-Etienne-les-Orgues, Saint-Maime, Saint-Michel-l’Observatoire, Montjustin, Reillanne, Saumane, Sigonce, Simiane-la-Rotonde, Vachères, Villemus, Villeneuve

CARACTERISTIQUES DES PAYSAGES ENTRE LURE ET LUBERON

Le paysage s'organise en une succession de dépressions épaulées de vallonnements boisés ou de plateaux cernés de reliefs. Il en résulte une alternance de perceptions soit cloisonnées, soit ouvertes, avec d'importantes variations d'échelle suivant les bassins agricoles. Les grandes échappées visuelles mettent en scène en général les pentes de Lure au nord, le Luberon au sud et les Préalpes à l'est. Les reliefs, situés entre 500 et 1000 mètres, sont essentiellement boisés à dominance de chênaie verte et pubescente, ce qui renforce les ambiances méridionales malgré la présence de reboisements en pin noir et pin sylvestre. La filière bois mériterait d'être revalorisée.

Les paysages ruraux à maintenir, sont composés d'une mosaïque de lavandin, plantes à parfum, céréales, truffières, oliveraies, prairies de pacage ou de fauche, entrecoupés de ripisylves et de haies. Le patrimoine de pierre sèche (cabanon pointu et murs) est encore très présent mais les anciennes terrasses de cultures et les coteaux sont souvent en friche ou recolonisés par les bois.

Les villages sont le plus souvent en balcon ou perchés, offrant de belles silhouettes et de larges dégagements visuels. Le développement d'habitat pavillonnaire et d'activités artisanales entre malheureusement en concurrence avec les centres anciens dont le caractère est à conforter. La dissémination de parcs photovoltaïque est à contraindre.